La République démocratique du Congo (RDC) et le Rwanda, qui ont signé un fragile cessez-le-feu début août, ont validé un document "clé" pour avancer vers la paix dans l'est de la RDC, a indiqué lundi la diplomatie angolaise, médiatrice dans ce conflit.
Cette région, en proie à l'insécurité depuis fin 2021, est marquée par la résurgence du M23, une rébellion soutenue par Kigali et son armée, qui a conquis de vastes territoires aux dépens des Forces armées congolaises (FARDC) et de milices proches de Kinshasa.
En août, sous la médiation de l'Angola désigné par l'Union africaine, un cessez-le-feu avait permis de stabiliser la ligne de front. Cependant, le M23 continue de mener des attaques localisées, compromettant les efforts de paix.
La première version du plan harmonisé, élaborée en août, conditionnait le départ des forces rwandaises à la neutralisation des Forces démocratiques pour la libération du Rwanda (FDLR).
Malgré des violations continues du cessez-le-feu, les deux pays poursuivent leur dialogue grâce à l'Angola. Début novembre, ils ont formé un comité chargé de surveiller les violations, composé de représentants de la RDC, du Rwanda, et dirigé par l'Angola.