La Corée du Nord a annoncé jeudi que sa Constitution désigne désormais la Corée du Sud comme un "Etat hostile", confirmant pour la première fois un changement promis en janvier par son dirigeant Kim Jong Un, et justifiant le dynamitage des deux seules routes et voies ferrées reliant les deux pays ennemis.
"Au bord de la guerre"
Les rapports entre les deux Corées se sont considérablement détériorés depuis l'arrivée au pouvoir à Séoul en 2022 du président conservateur Yoon Suk Yeol, partisan d'un renforcement de l'alliance militaire avec les Etats-Unis et le Japon et de la ligne dure contre Pyongyang, doté de l'arme nucléaire et qui effectue régulièrement des essais de missiles balistiques en violation de nombreuses résolutions des Nations unies.
Les spéculations locales en Corée du Sud désignent des militants sud-coréens, qui sont coutumiers d'actions de propagande vers le Nord, consistant à envoyer des tracts ou des dollars généralement par ballon mais aussi parfois à l'aide de petits drones difficilement détectables.