La Chine a admis qu’un de ses avions militaires avait pénétré dans l’espace aérien japonais en août dernier, mais a insisté sur le fait qu’il ne s’agissait pas d’un acte intentionnel, a annoncé Tokyo mardi.
Le gouvernement chinois a informé les responsables japonais qu’un avion espion Y-9 avait été confronté à des turbulences, ce qui aurait poussé l’équipage à effectuer une manœuvre d’évitement ayant entraîné une intrusion dans l’espace aérien japonais, au-dessus des eaux de la mer de Chine orientale, le 26 août, selon l’agence de presse Kyodo News, basée à Tokyo.
Le Japon avait précédemment confirmé deux incidents similaires impliquant un avion de surveillance maritime chinois et un drone au-dessus des eaux proches des îles Senkaku, administrées par le Japon mais revendiquées par la Chine, respectivement en 2012 et 2017.