Le président sud-coréen Yoon Suk Yeol, destitué, a refusé dimanche de se présenter à la convocation de l'équipe de procureurs chargée de l'enquête sur sa tentative d'instauration de la loi martiale le 3 décembre.
Les procureurs ont l'intention d'envoyer prochainement une deuxième convocation à Yoon Suk Yeol, qui a été désigné comme suspect potentiellement passible de trahison à la suite de la déclaration avortée de la loi martiale.
Yoon Suk Yeol a été destitué samedi par le parlement, dirigée par l'opposition, après que plusieurs législateurs du parti au pouvoir ont soutenu la motion.
Il avait échappé à la première tentative de destitution au début du mois, après que les législateurs de son parti, Le Pouvoir au peuple, avaient boycotté le vote.
Cette décision a ouvert une vaste enquête, y compris contre Yoon Suk Yeol, âgé de 63 ans, qui est devenu le premier président en exercice à faire face à des accusations de trahison et d'insurrection, ainsi qu'à une interdiction de voyager.
Élu en 2022 pour un mandat de cinq ans, jusqu'en 2027, Yoon Suk Yeol a vu son administration réduite à néant après que le principal parti d'opposition, le Parti démocrate, a remporté la majorité lors des élections législatives d'avril de cette année.