Iran: Masoud Pezeshkian officiellement investi dans ses fonctions de Président par le Guide suprême

19:3828/07/2024, الأحد
MAJ: 28/07/2024, الأحد
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Le 28 juillet 2024, le guide suprême iranien, l'ayatollah Ali Khamenei, prononçant un discours lors de la cérémonie officielle d'investiture du président élu Masoud Pezeshkian (sans photo). Le 28 juillet, le guide suprême iranien, l'ayatollah Ali Khamenei, a officiellement approuvé la nomination du réformateur Masoud Pezeshkian au poste de neuvième président de la République islamique, avant qu'il ne prête serment devant le parlement le 30 juillet.
Crédit Photo : KHAMENEI.IR / AFP
Le 28 juillet 2024, le guide suprême iranien, l'ayatollah Ali Khamenei, prononçant un discours lors de la cérémonie officielle d'investiture du président élu Masoud Pezeshkian (sans photo). Le 28 juillet, le guide suprême iranien, l'ayatollah Ali Khamenei, a officiellement approuvé la nomination du réformateur Masoud Pezeshkian au poste de neuvième président de la République islamique, avant qu'il ne prête serment devant le parlement le 30 juillet.

Le Guide suprême iranien, l'ayatollah Ali Khamenei, a officiellement investi Masoud Pezeshkian comme nouveau président du pays dimanche, quelques semaines après sa victoire à l'élection présidentielle.

Lors d'une cérémonie à Téhéran, à laquelle assistaient de hauts responsables politiques et militaires ainsi que des diplomates étrangers, le guide suprême a remis le décret signé à Masoud Pezeshkian.


Le décret a été lu par le chef du bureau d'Ali Khamenei. Le document indique que l'élection s'est conclue dans
"le calme et la sobriété dans des conditions difficiles" et que le nouveau président est "prêt à assumer la grande responsabilité".

Crédit Photo : KHAMENEI.IR / AFP
Une photo fournie par le bureau du guide suprême iranien, l'ayatollah Ali Khamenei, le 28 juillet 2024, montrant le président élu Masoud Pezeshkian prononçant un discours lors de la cérémonie officielle d'approbation de la présidence par le guide suprême iranien. Le 28 juillet, le guide suprême de l'Iran, l'ayatollah Ali Khamenei, a officiellement approuvé la nomination du réformateur Masoud Pezeshkian au poste de neuvième président de la République islamique, avant sa prestation de serment devant le parlement le 30 juillet.

Le réformateur et chirurgien cardiaque de 69 ans a battu son adversaire conservateur et ancien chef de l'organe de sécurité, Saïd Jalili, par plus de 3 millions de voix lors du second tour de l'élection présidentielle, le 5 juillet.


Il succédera à Ebrahim Raïssi, qui a trouvé la mort dans un accident d'hélicoptère le 19 mai dans le nord-ouest de l'Iran, aux côtés de sept autres personnes.


Conformément à l'article 110 de la constitution iranienne, le président élu entre en fonction après avoir reçu l'aval officiel du Guide suprême, puis après la cérémonie d'investiture au Parlement.


La cérémonie d'investiture et de prestation de serment de Masoud Pezeshkian aura lieu mardi, en présence de représentants de haut rang de nombreux pays.


Dans les remarques formulées après avoir reçu l'approbation, Masoud Pezeshkian s'est engagé à
"poursuivre la justice"
et a souligné que
"le retour à la dignité du pays n'est possible que dans l'unité et le respect de la loi".

"Nous devons nous donner la main pour répondre aux problèmes, aux besoins et aux préoccupations du peuple bien-aimé de notre pays",
a-t-il déclaré.

Dans son discours, Ali Khamenei a exhorté le nouveau gouvernement à "travailler sans relâche" en soulignant que les questions économiques constituaient une priorité.


Il a souligné la nécessité de privilégier les liens étroits avec les pays qui ont aidé l'Iran sur le plan économique, en particulier les pays voisins.


Ali Khamenei a également fait l'éloge du gouvernement Ebrahim Raïssi pour son travail à l'intérieur et à l'extérieur, ainsi que de la diplomatie menée par le défunt ministre des Affaires étrangères Hossein Amir-Abdollahian.


Par ailleurs, Masoud Pezeshkian a nommé Mohammad Reza Aref, un vétéran de la politique réformiste, au poste de premier vice-président. Il remplacera Mohammad Mokhber, qui a servi sous la présidence d'Ebrahim Raïssi.


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