Le Chancelier fédéral d'Allemagne, Olaf Scholz. Crédit photo: JOHN MACDOUGALL / AFP
Le Chancelier allemand Olaf Scholz a récemment pris la parole lors d'un événement à l'Église protestante, à Nuremberg, où il a abordé des sujets tels que la politique migratoire et le droit d'asile. Sa "blague" sur les migrants irréguliers arrivés en Allemagne par la Méditerranée a suscité une vague de critiques sur les réseaux sociaux.
Le Chancelier allemand, Olaf Scholz, a participé à un événement organisé à l'Église protestante à Nuremberg et a fait des déclarations sur la politique migratoire et le droit d’asile.
Il a stipulé que l'Allemagne est le pays qui accueille le plus grand nombre de demandeur d'asile bien qu'elle ne soit pas située à la frontière extérieure de l'Union européenne (UE). Scholz a ajouté que la majorité des migrants irréguliers arrivant dans le pays n'étaient pas déclarés dans les autres pays de l’UE.
Soulignant le nombre élevé de migrants irréguliers entrant en Allemagne, Scholz a affirmé ce qui suit:
"J'ai déjà fait cette plaisanterie au Conseil européen: l'Allemagne devrait disposer d'une grande île sur la Méditerranée. En effet, comparé aux pays riverains de la Méditerranée, la plupart des demandeurs d'asile qui arrivent en Europe par la Méditerranée se rendent en Allemagne"
.
Les remarques du Chancelier allemand, qu'il qualifie d'
"humour"
, ont suscité de nombreuses controverses sur les réseaux sociaux.
Sea Watch, une organisation non gouvernementale (ONG) allemande qui porte secours aux migrants en situation irrégulière en Méditerranée, a critiqué M. Scholz dans une publication sur Twitter:
"Rien que pour l’année 2023, il y a eu plus de 1150 décès en Méditerranée. C’est une mauvaise plaisanterie qui a traversé l'esprit du Chancelier. Celui qui est capable d’en rire ne devrait pas diriger le pays"
, a-t-elle déclaré.
Le député de l'Union Démocratique-Chrétienne (CDU), Matthias Hauer, a pour sa part rappelé qu'un Chancelier allemand ne devrait pas se moquer de la souffrance d'autrui.
Lilly Baudszun, membre du parti Social-Démocrate (SPD), a quant à elle affirmé:
"Un président socio-démocrate ne devrait en aucun cas parler des personnes de cette manière
."
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