Manifestation à Paris: la défense de l'industrie au cœur des revendications de la CGT

18:0212/12/2024, Perşembe
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Des manifestants se sont rassemblés à Paris le 12 décembre 2024, à l’appel de la CGT, rejointe par les syndicats Solidaires et FSU, dans le cadre des mobilisations "pour l’emploi et l’industrie" organisées dans plusieurs villes de France.
Crédit Photo : THOMAS SAMSON / AFP
Des manifestants se sont rassemblés à Paris le 12 décembre 2024, à l’appel de la CGT, rejointe par les syndicats Solidaires et FSU, dans le cadre des mobilisations "pour l’emploi et l’industrie" organisées dans plusieurs villes de France.

Une manifestation a eu lieu ce jeudi à 14 heures depuis la place de la Bastille à Paris, répondant à l'appel de la CGT pour défendre l'emploi dans l'industrie. Ce rassemblement s'inscrit dans la cadre d'une grève nationale et une mobilisation impliquant 120 actions similaires à travers la France.

Les représentants du syndicat ont souligné l'urgence d'agir face à une multiplication des plans sociaux qui mettent en péril près de 300 000 emplois dans le pays.


Ces suppressions touchent des secteurs variés, de la métallurgie au commerce en passant par les services publics.

Solidaires et la FSU se sont également joints au mouvement, témoignant d'une convergence des luttes sociales.


Les manifestants ont notamment exprimé leur exigence d'un exécutif
"qui réponde enfin à l'urgence sociale"
.

Ils ont aussi dénoncé une
"explosion des licenciements",
alors que les syndicalistes, notamment de la CGT, ont appelé les salariés à
"occuper leurs usines pour empêcher les fermetures"
.

Des initiatives similaires ont eu lieu dans d'autres villes comme Marseille, Rennes et Cholet, où des usines menacées ont été symboliquement bloquées.


La manifestation parisienne, marquée par des slogans tels que
"Non au démantèlement de l'industrie française"
, a vu défiler des salariés d'entreprises comme Valeo, Michelin et Ubisoft.

Cette journée d'action intervient alors qu'une commission d'enquête sur l'utilisation des aides publiques par les grandes entreprises, déposée par le sénateur Fabien Gay, est en préparation. L'objectif affiché est d'examiner les suppressions d'emplois dans des entreprises profitant d'aides fiscales.


La CGT espère que cette mobilisation marquera le début d'un mouvement social d'ampleur. L'enjeu, selon Sophie Binet, secrétaire générale du syndicat, est de créer un
"décembre rouge"
capable de mettre la pression sur un exécutif accusé d'inaction face aux licenciements massifs.

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