Des personnes se rassemblent sur une route fréquentée tout en transportant certains de leurs biens alors qu'elles fuient le territoire de Masisi suite aux affrontements entre les rebelles du M23 et les forces gouvernementales, sur une route près de Sake, le 7 février 2024.
La situation est de plus en plus tendue dans le territoire de Masisi, au Nord-Kivu dans l'est de la RDC, après l'occupation, mardi dernier, de la cité minière de Rubaya par les rebelles du M23, ont rapporté des médias locaux jeudi.
"Ces rebelles, soutenus par l'armée rwandaise, étendent leur occupation aux groupements Kibabi et Matanda, dans ce même territoire",
souligne la radio de l'ONU en RDC, Radio Okapi.
Les rebelles du M23 ont pris, depuis mercredi 1er mai, la direction des agglomérations du groupement Mupfuni Kibabi, notamment Lukopfu, Kasheke, Chugi et plusieurs autres entités. Un déplacement des populations est même signalé, selon la société civile locale citée par le média onusien.
"La situation est très préoccupante d'autant que l'ennemi s'approche du chef-lieu du territoire de Masisi. Il faudra que des mesures sécuritaires soient prises urgemment pour juguler cette crise qui ne fait qu'enterrer vivants des milliers de populations",
a déclaré le président de cette structure citoyenne, Telesphore Mitondeke, cité par le même média.
Après l'occupation de Rubaya, dont la majeure partie de la population n'a pas fui, plusieurs observateurs dans la région redoutent que les rebelles lancent une exploitation illicite des sites miniers.
Les mines de Rubaya étant les plus riches en coltan, manganèse, cassitérite et tourmaline de la région, note enfin Radio Okapi.
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