Surprendre est une bonne chose …

Le Président de la République Erdogan a d'abord secoué l'Occident... La Finlande, la Suède, l'UE, l'OTAN... Il a soulevé la poussière... La presse occidentale n'a pas tari d'éloges. Même nos médias d'opposition, subventionnés, se sont tus...

Maintenant nous sommes revenus au Moyen-Orient. Les investissements, les partenariats, les ventes, les questions économiques et politiques, sont discutés un par un et enrichis à travers des étapes historiques...

Nos dissidents et nos râleurs invétérés ont du mal à comprendre le fonctionnement du Moyen-Orient.

Henry John Temple, Vicomte Palmerston III, qui a servi deux mandats de Premier ministre en Angleterre au milieu du 19e siècle, a écrit : "Nous n'avons pas d'anciens alliés ni d'éternels ennemis. Nous avons des intérêts anciens et éternels. Nous devons poursuivre ces intérêts".

Cette phrase a été fréquemment utilisée par Sir W. Churchill.

Telle est la politique menée par le président pour la Türkiye d'aujourd'hui...

Les médias payés par le CHP, qui voulaient que le président Erdoğan transforme des questions telles que l'incitation et le soutien aux événements de Gezi par Mohammed Dahlan, connu comme étant l'homme utilisé par les Émirats arabes unis dans toutes les affaires compliquées du Moyen-Orient ; la capacité de l'Arabie saoudite à nous reprendre certains dossiers après le meurtre de Jamal Khashoggi ; ou encore le partenariat du Qatar dans l'exploitation de l'usine de chenilles de chars à Sakarya, en une "querelle de sang", ont été une fois de plus contrariés.

Le président a envoyé ses ministres et ses hauts fonctionnaires dans ces pays pour les préparer. Résultat : des milliards de dollars de coopération et de ventes...

Ce résultat n'a pas été obtenu hier ou aujourd'hui ; il ne s'agit pas d'un simple mouvement "tactique". C'est le fruit d'une stratégie à long terme, que l’AK Parti rappelle depuis un certain temps, et que le Président a réitéré une fois de plus devant les dirigeants étrangers lors de la cérémonie organisée après les élections, et qui s'articule autour du caractère de notre pays qui s'appuie sur la colonne vertébrale de la citation "la paix à la maison, la paix dans le monde", de Mustafa Kemal Atatürk.

L'historien britannique Toybee a déclaré : "Le Turc a toujours surpris l'Occident en ne se conformant pas à l'image que l'Occident a créée dans son propre esprit sur ce que le Turc sera".

À ce rythme, nous continuerons à surprendre non seulement l'Occident, mais aussi le reste du monde et surtout les étrangers parmi nous. Ils ne devraient pas être trop contrariés ; la surprise est bonne, elle alimente le changement...