Au moins trois commandants de la loi martiale ont été suspendus de leurs fonctions en Corée du Sud vendredi, dans ce qui semble être une mesure de contrôle des dégâts prise par le président Yoon Suk Yeol.
Selon l’agence de presse Yonhap, ces trois officiers sont accusés d'avoir déployé des troupes au parlement mardi, suite à l'annonce par Yoon de l'instauration de la loi martiale dans le pays.
Cependant, cette décision a été annulée après que des parlementaires de l'opposition se sont précipités au parlement, où 190 d'entre eux ont voté contre la mesure de Yoon.
Une tentative qualifiée de "coup d'État personnel"
Un président sous pression croissante
Le président Yoon Suk Yeol fera face à un vote de destitution au parlement ce samedi. Par ailleurs, la police a ouvert une enquête contre lui pour des accusations de trahison.