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L'ancienne ministre et finaliste à l'élection présidentielle de 2007, Ségolène Royal.
L'ancienne ministre et finaliste de la présidentielle de 2007 en France, Ségolène Royal, s'est dite "disponible" pour Matignon, après le vote de la motion de censure actant la chute du gouvernement Barnier, affirmant "avoir écrit" au président Macron.
"Oui, suis disponible et je l’ai écrit au PR. Pour que nul ne dise, si un PM d’un parti désavoué aux élections à nv nommé, est à nouveau censuré, que c’est par manque de candidate venu de la gauche, expérimentée et rassembleuse".
"Je le dois à toutes les femmes et petites filles",
a ajouté l'ancienne candidate du Parti socialiste à la présidentielle de 2007.
Invitée mercredi soir de BFMTV dans la foulée du vote à l'Assemblée nationale du texte de rejet contre le gouvernement, Ségolène Royal a regretté un
"manque de visibilité sur le projet commun qui nous fait tenir ensemble au niveau de la Nation française".
"C'est la raison pour laquelle il faut à la fois choisir un Premier ministre de gauche, et en même temps qu'il soit capable de faire un gouvernement élargi, qui reflète le front républicain",
a-t-elle estimé.
L'ancienne ministre de l'Environnement a vivement critiqué les noms des potentiels successeurs de Michel Barnier qui circulent dans la sphère politico-médiatique.
"Mais c'est extravagant, ça veut dire qu'il y aura de nouveau une motion de censure s'il y a une deuxième fois la même erreur qui est faite de prendre un Premier ministre qui est issu d'un parti qui a perdu les élections.
Et d'indiquer:
Une deuxième motion de censure non seulement c'est grave pour la situation économique et sociale du pays, mais c'est ça qui fragilisera le président de la République.
Pour rappel, la motion de censure déposée à l'Assemblée nationale par l'union de la gauche réunie sous la bannière du Nouveau Front Populaire (NFP) a été adoptée, mercredi soir, avec 331 voix favorables, alors que la majorité requise était de 288 voix.
Au terme d'un débat qui aura duré plus de deux heures, l'Exécutif a donc été renversé, comme attendu, par les oppositions de gauche et d'extrême-droite, qui se sont massivement opposées à la politique menée par Michel Barnier.
Ce dernier doit désormais
"remettre sa démission au président de la République"
, comme le lui a rappelé la présidente de l'Assemblée nationale, Yaël Braun-Pivet, qui a, de fait, acté l'ajournement des travaux parlementaires au Palais Bourbon.
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