La mort de Mohammed Walid Hussein Ali dans une prison israélienne, serait due à la torture, selon une déclaration conjointe de la Commission des Affaires des Détenus et de la Société des Prisonniers Palestiniens.
Le communiqué précise que l'Autorité palestinienne des affaires civiles, qui sert de liaison officielle avec Israël, les a informés du décès d'Ali, originaire du camp de réfugiés de Nur Shams à Tulkarem, en Palestine occupée du nord.
Les circonstances de sa mort demeurent floues, bien que son décès, survenu après une semaine de détention et d'interrogatoire, suggère que la torture, pratique courante lors des premières étapes de l'arrestation, pourrait avoir joué un rôle.
Les deux organisations ont souligné qu'Ali ne souffrait d'aucun problème de santé chronique et était marié, attendant son second enfant.
Sa mort porte à 48 le nombre total de décès de Palestiniens rapportés dans les prisons et centres de détention israéliens depuis le début de la guerre Israël-Hamas le 7 octobre 2023.
Le communiqué a averti que les conditions de détention sévères dans les prisons israéliennes, ainsi que les témoignages de prisonniers libérés, indiquent que d'autres détenus risquent la mort, en particulier les malades, les personnes âgées et les blessés.
Le nombre de détenus palestiniens dans les prisons israéliennes est estimé à 10 300 débuts décembre, selon les chiffres israéliens. Par ailleurs, des centaines de détenus de Gaza restent soumis à une disparition forcée dans des camps de détention contrôlés par l'armée israélienne.
Les tensions en Palestine occupée sont exacerbées en raison de la guerre brutale d'Israël contre la Bande de Gaza, qui a fait plus de 44 530 morts, principalement des femmes et des enfants, après une attaque transfrontalière du groupe palestinien Hamas en octobre de l'année dernière.