Palestine occupée: un Palestinien meurt sous la torture dans une prison israélienne

La rédaction
11:005/12/2024, Perşembe
MAJ: 5/12/2024, Perşembe
Yeni Şafak
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Mohammed Walid Hussein Ali, originaire du camp de réfugiés de Nur Shams à Tulkarem, en Palestine occupée, est décédé à la suite de tortures subies dans une prison israélienne, le 05 décembre 2024.
Crédit Photo : @QudsNen / X
Mohammed Walid Hussein Ali, originaire du camp de réfugiés de Nur Shams à Tulkarem, en Palestine occupée, est décédé à la suite de tortures subies dans une prison israélienne, le 05 décembre 2024.

La mort de Mohammed Walid Hussein Ali dans une prison israélienne, serait due à la torture, selon une déclaration conjointe de la Commission des Affaires des Détenus et de la Société des Prisonniers Palestiniens.

Le communiqué précise que l'Autorité palestinienne des affaires civiles, qui sert de liaison officielle avec Israël, les a informés du décès d'Ali, originaire du camp de réfugiés de Nur Shams à Tulkarem, en Palestine occupée du nord.


Ali, âgé de 45 ans, avait déjà passé près de 20 ans dans les prisons israéliennes et avait été libéré il y a trois ans. Il avait été arrêté à nouveau il y a une semaine et transféré au centre d'interrogatoire de Jalamah, dans le nord d'Israël, a ajouté le communiqué.

Selon la déclaration, Ali a été transféré à l'hôpital Rambam en Israël tôt mercredi et y est décédé.

Les circonstances de sa mort demeurent floues, bien que son décès, survenu après une semaine de détention et d'interrogatoire, suggère que la torture, pratique courante lors des premières étapes de l'arrestation, pourrait avoir joué un rôle.


Les deux organisations ont souligné qu'Ali ne souffrait d'aucun problème de santé chronique et était marié, attendant son second enfant.


Sa mort porte à 48 le nombre total de décès de Palestiniens rapportés dans les prisons et centres de détention israéliens depuis le début de la guerre Israël-Hamas le 7 octobre 2023.


Les deux groupes ont noté que ces chiffres ne concernent que les décès confirmés par les autorités compétentes, tandis que de nombreuses autres morts, notamment celles des détenus de Gaza, n'ont pas été publiquement divulguées par Israël.

Le communiqué a averti que les conditions de détention sévères dans les prisons israéliennes, ainsi que les témoignages de prisonniers libérés, indiquent que d'autres détenus risquent la mort, en particulier les malades, les personnes âgées et les blessés.


Depuis 1967, le nombre de prisonniers palestiniens morts en détention israélienne a atteint 285, avec de nombreuses autres identités et circonstances restant dissimulées par les autorités israéliennes, selon le communiqué.

Le nombre de détenus palestiniens dans les prisons israéliennes est estimé à 10 300 débuts décembre, selon les chiffres israéliens. Par ailleurs, des centaines de détenus de Gaza restent soumis à une disparition forcée dans des camps de détention contrôlés par l'armée israélienne.


Les tensions en Palestine occupée sont exacerbées en raison de la guerre brutale d'Israël contre la Bande de Gaza, qui a fait plus de 44 530 morts, principalement des femmes et des enfants, après une attaque transfrontalière du groupe palestinien Hamas en octobre de l'année dernière.


Au moins 804 Palestiniens ont été tués depuis, et plus de 6 450 autres blessés par l'armée israélienne dans le territoire occupé, selon le ministère de la Santé.

En juillet, la Cour internationale de Justice a rendu un avis consultatif historique déclarant l'occupation de la terre palestinienne par Israël
"illégale"
et exigeant l'évacuation de toutes les colonies en Palestine occupée et à Jérusalem-Est.

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