Le président français Emmanuel Macron (G) attend de saluer le président bissau-guinéen au palais présidentiel de l'Élysée à Paris, le 9 décembre 2024.
Le premier secrétaire du Parti socialiste, Olivier Faure, et la secrétaire nationale des Ecologistes, Marine Tondelier, ont plaidé mardi devant la presse pour que le président Emmanuel Macron se mette en retrait des discussions pour la nomination du premier ministre.
Cette déclaration des leaders de gauche intervient alors qu'ils doivent se réunir à l'Elysée autour du chef de l'Etat avec les autres partis et groupes parlementaires hors La France Insoumise (LFI, gauche radicale) et Rassemblement national (RN, extrême droite).
‘'Nous souhaitons que ce débat ne puisse pas se prolonger sous ses auspices pour une raison simple, c'est qu'il n'est plus en situation aujourd'hui d'être l'arbitre des élégances'',
a souligné, Olivier Faure, cité par Le Monde. Ce dernier a également exprimé son souhait que soit nommé
‘'un premier ministre de gauche''.
"
La suite des discussions devrait plutôt se passer à l'Assemblée'',
a précisé la secrétaire nationale des Ecologistes, Marine Tondelier.
Au terme de deux jours de premières consultations, Emmanuel Macron recevra mardi conjointement les chefs de partis et de groupes parlementaires
"se plaçant dans une logique de compromis"
, à l'exception de LFI et du RN.
La réunion se tiendra à partir de 14 heures,
"dans le but de constituer un gouvernement d'intérêt général ou de le rendre possible"
, selon la présidence de la République.
Le Nouveau Front Populaire (alliance de gauche), continue de se diviser sur la stratégie à adopter. Si les socialistes, les communistes et les écologistes prendront à nouveau part aux discussions afin de pousser à
"la nomination d'un premier ministre de gauche"
, LFI, qui a refusé de rencontrer Macron, fustige ce choix et les appellent à ‘'revenir à la raison''.
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