Le tribunal administratif de Paris a écarté ce mardi la responsabilité des services de l'État français dans les attentats du 13 novembre 2015, estimant que le fait de ne pas avoir pu les empêcher ne constituait pas une "faute lourde" susceptible d'engager sa responsabilité.
La France a vécu le 13 novembre 2015 les attentats les plus meurtriers de son histoire avec un bilan de 131 morts et plus de 400 blessés.
Une première victime est tuée dans la déflagration mais le lieu est bondé et les trois terroristes, qui ont tenté d'entrer dans le stade sans y parvenir, auraient pu faire des centaines d'autres morts s'ils y étaient parvenus.
Quasiment au même moment, un second commando entre en action dès 21h24 au cœur de la capitale parisienne.
L'horreur se poursuit à 21h40 au Bataclan, au moment où un troisième commando, composé de trois terroristes, entre dans l'emblématique salle de concert.
Dans la nuit du 13 au 14 novembre, François Hollande décrète l'état d'urgence et s'en suit une traque sans merci, pour retrouver les terroristes survivants qui sont impliqués.
Grâce au témoignage d'une femme, le Belgo-Marocain Abdelhamid Abaaoud est identifié comme l'un des cerveaux de ces attaques et localisé à Saint-Denis.
En parallèle, les autorités diffusent l'identité de Salah Abdesslam, Franco-Marocain, seul survivant des commandos. Il a réussi à prendre la fuite vers la Belgique où il est activement recherché.
Quant à Salah Abdesslam, il faudra attendre mars 2016, pour que la police belge parvienne à l'interpeller après l'avoir localisé aux alentours de Molenbeek, dans la banlieue bruxelloise où il a grandi.
Il a été condamné, en juin 2022, à la perpétuité incompressible.