Le général Park An-su, commandant de l'éphémère loi martiale imposée en Corée du Sud, a été arrêté mardi.
Il est accusé d'avoir joué un rôle central dans une insurrection et d'abus de pouvoir, selon un mandat émis par un tribunal, rapporte Yonhap.
Quatre autres hauts responsables militaires ont déjà été arrêtés :
- Kim Yong-hyun, ex-ministre de la Défense,
- Yeo In-hyung, chef du Commandement du contre-espionnage,
- Kwak Jong-keun, chef de la guerre spéciale,
- Lee Jin-woo, chef de la défense de la capitale.
Yoon Suk Yeol a imposé cette loi controversée interdisant les activités politiques, les réunions parlementaires et le contrôle des médias avant que les législateurs ne la révoquent.
Accusé de trahison et d'insurrection, Yoon Suk Yeol risque également une arrestation. Mercredi, il a refusé de répondre à une convocation émise par une équipe d'enquête conjointe composée de la police, du Bureau d'enquête sur la corruption et du ministère de la Défense. Une perquisition menée mardi au bureau présidentiel a de nouveau été entravée.