En pleine crise politique, le président sud-coréen fait face à une enquête pour trahison après l'échec de son imposition de la loi martiale.
Une interdiction de voyager pour le président Yoon
Cette interdiction fait suite à une demande de l'Office d'enquête sur la corruption des hauts fonctionnaires, tandis que la police examine la possibilité de convoquer le président pour l'interroger ou même envisager son arrestation.
Une crise politique inédite
Au moins 11 hauts responsables, dont l'ex-ministre de la Défense Kim Yong-hyun et d'autres figures militaires de haut rang, font également l'objet d'une enquête. Une interdiction de voyager a été imposée à ces responsables, et Kim a déjà été arrêté.
Vers une démission anticipée ?
L'opposition, menée par le Parti démocratique, a également présenté un projet de loi visant à désigner un conseiller spécial pour enquêter sur les éventuelles violations constitutionnelles commises par Yoon.
Un contrôle militaire toujours sous l'autorité présidentielle
Malgré la crise, le ministère de la Défense a confirmé que le contrôle des forces armées sud-coréennes reste entre les mains du président Yoon en tant que commandant en chef.