Pékin a déclaré mardi qu'un des principaux chefs de la rébellion birmane s'était rendu en Chine pour recevoir des "soins médicaux", contredisant la version de médias birmans affirmant qu’il aurait été arrêté par les autorités chinoises.
La Chine, alliée et fournisseur d'armes de la junte au pouvoir en Birmanie, est également soupçonnée de maintenir des liens avec les groupes ethniques armés qui contrôlent des territoires proches de sa frontière.
La Chine inquiète
En janvier 2023, la MNDAA a repris la ville de Laukkai, située à proximité de la frontière chinoise, après la reddition de plus de 2.000 soldats de la junte, une défaite majeure pour l'armée birmane.
Selon des analystes, cette avancée inquiète la Chine, qui craint un effondrement de la junte et reste méfiante envers l'influence occidentale sur certains groupes rebelles pro-démocratie.
Min Aung Hlaing, chef de la junte birmane, a rencontré début novembre le Premier ministre chinois Li Qiang et a exprimé sa volonté de négocier la paix avec les groupes rebelles, selon les médias officiels birmans.