Le président élu des États-Unis, Donald Trump, a décrit samedi la situation en Syrie de ‘'bazar'', soulignant que ‘'Washington ne devrait rien avoir à y faire'', en allusion aux groupes armés hostiles au régime du président Bachar al-Assad, soutenus par l'administration Biden, qui sont stationnés dans le sud de la Syrie près des frontières jordaniennes et irakiennes.
Ces factions armées ont commencé à étendre leur emprise à la fois sur le nord du territoire syrien et progressent vers la capitale Damas.
Les groupes armés opposés au régime de Bachar al-Assad sont entrés samedi dans la banlieue sud de Damas.
Après avoir combattu les forces du régime, les groupes sont entrés dans la banlieue de Daraya au sud de la capitale syrienne.
Des combats entre les forces du régime syrien et les groupes armés de l'opposition syrienne ont éclaté pour la première fois le 27 novembre dans la campagne occidentale d'Alep.
Le 30 novembre les rebelles avaient pris le contrôle de la majeure partie du chef-lieu de la province d'Alep et établi leur domination sur toute la province d'Idlib.
Le 5 décembre, à la suite d'intenses combats, les forces anti-gouvernementales s'emparent de la cité de Hama.
Les insurgés ont également pris le contrôle de plusieurs localités dans la province stratégique de Homs, qui ouvre la voie vers Damas, et ont poursuivi leur avancée.
Vendredi, des factions armées de l'opposition syrienne ont pris le contrôle de Deraa, dans le sud de la Syrie, près de la frontière jordanienne.
Plus tôt samedi, ils ont pris le contrôle total de la province de Soueïda, dans le sud de la Syrie.
Pendant ce temps, l'Armée nationale syrienne a lancé le 1er décembre l'opération "Aube de la liberté'' contre le groupe terroriste PKK/YPG dans la ville de Tal Rifaat, dans le nord de la province d'Alep, libérant la région des éléments terroristes.