Le sommet du G20 qui s'ouvre lundi à Rio de Janeiro sera un test majeur pour le président brésilien Lula, qui tente de s'imposer à nouveau comme un leader mondial qui compte, malgré une diplomatie en demi-teinte.
"Le Brésil est de retour", claironnait-il à son retour au pouvoir en janvier 2023, après des années d'isolement international sous son prédécesseur d'extrême droite Jair Bolsonaro.
Lundi et mardi à Rio, l'ancien ouvrier de 79 ans cherchera l'adhésion des dirigeants des plus grandes économies de la planète à son Alliance globale contre la faim et la pauvreté, et à son projet de taxation des super-riches.
Lula, qui s'affiche à l'avant-garde pour la préservation de l'environnement, tentera également de les convaincre de passer à la vitesse supérieure dans la lutte contre le changement climatique, alors que les négociations semblent s'enliser à la COP29 à Bakou (Azerbaïdjan), qui a lieu en même temps que le G20.
Déforestation en baisse
Mais cela n'a pas empêché le Brésil d'être touché par des feux de forêt dévastateurs dont la propagation a été facilitée par une sécheresse historique liée, selon les experts, au réchauffement climatique.
Le gouvernement brésilien a par ailleurs augmenté récemment son objectif de réduction des gaz à effet de serre et a proposé des mécanismes financiers pour protéger les forêts du monde entier.
"Ponts"
"Erreurs"
A contre-courant de la plupart des pays occidentaux, Lula maintient des contacts réguliers avec le président russe Vladimir Poutine, et a tenté avec la Chine de jouer les médiateurs dans le conflit ukrainien - sans aucun succès.
"Opportunité manquée"
Autre dossier délicat pour la diplomatie brésilienne: le Venezuela.