Une potentielle attaque contre l'Iran "sera mortelle, précise et particulièrement surprenante", a déclaré le ministre israélien de la Défense, Yoav Gallant, ce mercredi, selon un communiqué de son bureau.
L’armée israélienne a admis le lendemain que la frappe avait causé des dommages à ses bases aériennes. Des officiels israéliens ont affirmé plus tard que des préparatifs d’une réponse importante et énergique contre Téhéran étaient en cours, et qu’ils n’avaient pas l’intention de laisser l’attaque sans réponse.
Le président américain Joe Biden et le Premier ministre Netanyahu ont eu leur première conversation téléphonique ce mercredi depuis le mois d'août. L'appel a duré 50 minutes, durant lesquelles ils ont discuté des réponses potentielles de Tel Aviv à l’Iran, selon les médias israéliens.
Cette campagne de bombardements aériens constitue une escalade majeure dans une guerre transfrontalière qui dure depuis un an entre Israël et le Hezbollah, après le début de l’agression meurtrière de Tel Aviv contre la Bande de Gaza, ayant causé près de 42 000 tués, dont la majorité est principalement composée de femmes et d'enfants, depuis l'attaque du Hamas le 7 octobre 2023.
Malgré les mises en garde de la communauté internationale, craignant que le conflit ne pousse la région du Moyen-Orient au bord d’une guerre régionale à cause des attaques incessantes d’Israël contre Gaza et le Liban, Tel Aviv a tout de même étendu le conflit en lançant le 1ᵉʳ octobre dernier une invasion terrestre du sud Liban.