Égypte propose un cessez-le-feu temporaire pour Gaza et la réouverture du passage de Rafah

La rédaction
14:025/12/2024, Perşembe
Yeni Şafak
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Le corridor Philadelphie à Rafah, dans la Bande de Gaza.
Crédit Photo : Sharon ARONOWICZ / AFP / Archive
Le corridor Philadelphie à Rafah, dans la Bande de Gaza.

L'Égypte a présenté une nouvelle proposition de cessez-le-feu pour Gaza, incluant une cessation des combats pendant 45 à 60 jours et la réouverture du passage frontalier de Rafah, selon les médias israéliens, jeudi.

Cette proposition comprend également la libération progressive des otages en échange de prisonniers palestiniens détenus dans les prisons israéliennes, ainsi qu'une augmentation du nombre de camions d'aide entrant dans Gaza, atteignant environ 350 par jour, a rapporté la chaîne israélienne Channel 12.


La chaîne a précisé que la proposition égyptienne n'a pas encore été officiellement annoncée.


"Les détails de la proposition ne sont pas encore finalisés, mais il est possible de comprendre qu'il s'agit d'un accord qui se déroule par étapes, la première devant durer entre un mois et un mois et demi"
, a indiqué la chaîne.

Selon la proposition, le passage de Rafah, une route vitale pour l'aide humanitaire vers l'enclave, serait ouvert et placé sous la responsabilité de l'Autorité palestinienne.


Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu rejette toute implication de l'Autorité palestinienne dans la gestion de Gaza après la guerre.

"Quant au corridor de Netzarim, qui divise le nord de Gaza du sud, et au corridor Philadelphie à la frontière de Gaza avec l'Égypte, il semble que les Égyptiens proposeront une nouvelle forme de déploiement des forces"
, a rapporté la chaîne, sans entrer dans les détails.

L'Égypte rejette toute présence militaire israélienne dans le corridor Philadelphie à sa frontière avec Gaza.

Aucune réaction immédiate n'a été émise par l'Égypte suite à ce rapport des médias israéliens.


Israël, qui détient plus de 10 000 détenus palestiniens dans ses prisons, estime que 101 otages sont retenus à Gaza, tandis que le Hamas a rapporté que 33 d'entre eux ont été tués lors des frappes aériennes israéliennes.

Les efforts de médiation menés par les États-Unis, l'Égypte et le Qatar pour parvenir à un cessez-le-feu à Gaza et à un échange de prisonniers entre Israël et le Hamas ont échoué en raison du refus de Netanyahu de suspendre la guerre.


Israël a lancé une guerre génocidaire sur Gaza après une attaque du Hamas en octobre dernier, tuant plus de 44 500 personnes, dont la majorité sont des femmes et des enfants, et blessant près de 106 000 personnes.


Le deuxième anniversaire du génocide à Gaza suscite une condamnation internationale croissante, les responsables et institutions qualifiant ces attaques et le blocage des livraisons d'aide de tentative délibérée de destruction d'une population.

Le mois dernier, la Cour pénale Internationale (CPI) a émis des mandats d'arrêt contre Netanyahu et l'ex-ministre de la Défense Yoav Gallant pour crimes de guerre et crimes contre l'humanité à Gaza.


Israël est également confronté à une affaire de génocide à la Cour internationale de Justice (CIJ) pour sa guerre meurtrière contre Gaza.


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