Le chef de la politique étrangère de l'UE, Josep Borrell, a déclaré, mercredi, qu'il fallait honorer la mémoire des plus de 8 300 garçons et hommes qui ont été systématiquement assassinés dans les collines entourant Srebrenica, en Bosnie-Herzégovine, soulignant la nécessité de traduire en justice tous les auteurs du génocide de 1995.
Borrell a publié une déclaration la veille du 29e anniversaire du génocide de Srebrenica, dans laquelle il exhorte les dirigeants à rejeter les discours qui sèment la discorde et à agir dans le respect de la vérité, de la justice et du dialogue.
Surmonter les blessures du passé nécessite de reconnaître et d'enseigner les faits historiques, ainsi que d'honorer et de se souvenir des victimes, d'identifier les personnes toujours portées disparues et de traduire en justice tous les auteurs de ces crimes.
Par ailleurs, des centaines de motocyclistes de différents pays se sont rassemblés à Sarajevo, la capitale bosniaque, pour se rendre en convoi au cimetière du Mémorial de Potocari, à Srebrenica, en hommage aux victimes du génocide.
Les participants se sont recueillis et ont déposé des gerbes de fleurs devant le Monument aux enfants assassinés avant de se rendre au cimetière du Mémorial de Potocari, à Srebrenica.
Le 11 juillet de chaque année, les victimes du génocide nouvellement identifiées sont mises en terre dans le cimetière du Mémorial de Potocari, situé dans l'est du pays.
Fin mai, l'Assemblée générale des Nations unies a adopté, à une écrasante majorité, une résolution désignant le 11 juillet comme journée de commémoration du génocide de Srebrenica.
Des milliers de personnes de différents pays assisteront à la cérémonie funéraire et à l'enterrement. Après les funérailles de cette année, le nombre total de sépultures du cimetière atteindra 6 765.