Une petite fille palestinienne traumatisée par les attaques de l'armée israélienne attend d'être soigné à l'hôpital des Martyrs d'Al-Aqsa à Deir al-Balah, dans le centre de la bande de Gaza, en Palestine, le 30 mai 2024.
Le gouvernement colombien a annoncé jeudi que la pays allait accueillir et fournir des soins médicaux aux enfants palestiniens blessés en raison du "génocide" dans la bande de Gaza.
Après une réunion avec le président Gustavo Petro à Stockholm, où il se trouve pour une visite d'État, la vice-ministre des Affaires multilatérales, Elizabeth Taylor Jay, a annoncé:
Nous avons pris la décision d'apporter un soutien humanitaire à des enfants palestiniens qui vont voyager avec leur famille en Colombie pour y être soignés.
Elle n'a pas précisé combien d'enfants seraient pris en charge, quand ils pourraient arriver, ni comment ils parviendraient à quitter la bande de Gaza.
"Nous comptons sur le soutien de l'hôpital militaire de Colombie",
a-t-elle assuré, en faisant valoir l'
"expertise"
du pays en matière de soins.
Élu en 2022 premier président de gauche de l'histoire de la Colombie, M. Petro a vivement critiqué, à plusieurs reprises, le
"génocide"
menée par Israël dans la bande de Gaza
Il avait annoncé en mai la rupture des relations diplomatiques avec Israël et qualifié le gouvernement du Premier ministre Benyamin Netanyahu de
"génocidaire"
dans sa conduite de la
"guerre"
à Gaza. Il avait aussi mis fin à l'achat d'armements fabriqués par Israël, l'un des principaux fournisseurs des forces de sécurité du pays.
Samedi, il a annoncé la suspension prochaine des exportations de charbon de son pays vers Israël tant que les attaques dévastatrices se poursuivront.
Depuis le 7 octobre dernier, Israël mène une guerre contre Gaza ayant fait plus de 122 000 morts et blessés Palestiniens et plus de 10 000 disparus.
Israël poursuit sa guerre malgré la décision du Conseil de sécurité de l'ONU l'ayant exhorté à y mettre fin immédiatement et les ordres de la Cour internationale de justice de mettre fin à l'invasion de la ville de Rafah, dans le sud de la bande de Gaza, et de prendre des mesures pour prévenir les actes de
"génocide".
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