Ne pas se serrer la main ni partager de nourriture: le Zimbabwe a imposé des mesures sanitaires lors des rassemblements publics, notamment dans la capitale Harare, pour lutter contre une résurgence de cas de choléra.
Toutes les régions du pays sont touchées depuis que la maladie est réapparue dans le pays d'Afrique australe en début d'année.
Les zones urbaines du pays en proie à une profonde crise économique depuis une vingtaine d'années, où les infrastructures sanitaires et les systèmes d'approvisionnement en eau potable sont souvent à l'abandon, sont régulièrement touchées par le choléra.
À près de 340 kilomètres de la capitale, dans le district de Zaka, les autorités locales ont interdit les rassemblements publics désormais soumis à l'autorisation du ministère de la Santé.
En 2008, le choléra a fait au moins 4.000 morts au Zimbabwe et infecté 100.000 personnes. Avec une économie à l'agonie, la plupart des hôpitaux publics étaient alors en proie à des pénuries de médicaments.