Le président du Parlement iranien, Mohammad-Bagher Ghalibaf, a affirmé samedi que l'Iran soutiendra les décisions du gouvernement libanais, du peuple libanais et de la résistance'' dans le contexte de l'agression israélienne en cours contre le Liban.
Mohammad-Bagher Ghalibaf s'exprimait lors d'une conférence de presse conjointe avec son homologue libanais Nabih Berri, qui dirige le mouvement Amal, allié du Hezbollah, à l'issue de leur entretien à Aïn el-Tineh (ouest de Beyrouth).
Et d'ajouter :
La République islamique d'Iran soutiendra certainement toutes les décisions du gouvernement libanais, du peuple libanais et de la résistance.
Le 11 août 2006, le Conseil de sécurité de l'Onu a adopté à l'unanimité de ses 15 membres la résolution n° 1701, qui prévoit entre autres la cessation complète des hostilités entre le Liban et Israël, et l'établissement, entre la Ligne bleue (séparant le Liban et Israël) et le fleuve Litani, d'une zone d'exclusion de tous personnels armés, biens et armes autres que ceux déployés dans la zone par le Gouvernement libanais et les forces de la FINUL.
Tel Aviv mène depuis le 23 septembre des frappes meurtrières d'une intensité sans précédent, sur la capitale Beyrouth, ainsi qu'une incursion au sol dans le sud du Liban, faisant peu de cas des avertissements internationaux et des résolutions de l'Onu.
Depuis cette date et jusqu'à vendredi soir (11 octobre 2024), ces raids ont fait 1 411 morts et 3 979 blessés, dont un grand nombre de femmes et d'enfants, et provoqué le déplacement forcé de 1 340 000 personnes, selon un décompte d'Anadolu basé sur plusieurs communiqués des autorités libanaises.
La cellule de gestion des catastrophes au Liban et le ministère libanais de la santé ont fait état vendredi de 2 229 morts et 10 380 blessés, côté libanais, depuis le début des hostilités entre le Hezbollah et Israël le 8 octobre 2023, soit au lendemain de l'opération "Déluge d'Al Aqsa''.