Les hostilités en cours et les restrictions d'accès ont exacerbé les pénuries sévères de carburant et d'aide humanitaire dans la Bande de Gaza, a averti l'ONU lors d'une déclaration lundi.
Stéphane Dujarric, porte-parole de l'ONU, a souligné lors d'un point de presse que les dommages aux infrastructures routières et les limitations d'accès entravent gravement les opérations humanitaires, particulièrement le transport de nourriture via le point de passage de Kerem Shalom à Khan Younis et Deir Al Balah.
Jeanine Hennis-Plasschaert, coordinatrice spéciale de l'ONU pour le Liban, est actuellement en Israël pour une visite de trois jours, marquée par des tensions persistantes.
Dujarric a précisé que les discussions avec les responsables israéliens visent à restaurer le calme et à ouvrir la voie à un règlement diplomatique, permettant aux civils déplacés de rentrer chez eux.
Neuf mois après le début de cette guerre, de vastes zones de Gaza sont maintenant des ruines, soumises à un blocus paralysant qui prive les habitants de denrées alimentaires, d'eau potable et de médicaments.
Israël fait actuellement face à des accusations de crime de génocide devant la Cour internationale de Justice (CIJ), suite à une récente ordonnance enjoignant la fin immédiate de son opération militaire à Rafah, au sud de Gaza, où plus d'un million de Palestiniens ont trouvé refuge avant l'invasion du 6 mai dernier.