L'Inde, le pays le plus peuplé du monde, a commencé jeudi à explorer le pôle Sud de la Lune après être devenue la première nation à poser un engin spatial près de cette zone encore peu connue.
Le rover à six roues, alimenté par l'énergie solaire, arpentera cette zone encore peu cartographiée et transmettra des images et des données scientifiques pendant les deux semaines de la mission.
La Russie, qui se veut l'héritière de l'URSS, vient pour sa part d'échouer dans une nouvelle tentative, sa sonde Luna-25 s'étant écrasée dans la même région.
La mission Chandrayaan-3 comprend un module d'atterrissage baptisé Vikram, signifiant "vaillance" en sanskrit, et le robot mobile Pragyan.
La fusée indienne est en effet beaucoup moins puissante que Saturn V, celle du programme lunaire américain.
Le programme aérospatial indien est doté d'un budget relativement modeste, mais qui a été considérablement augmenté depuis sa première tentative de placer une sonde en orbite autour de la Lune en 2008.
Selon les experts du secteur, l'Inde parvient à maintenir des coûts bas en reproduisant et en adaptant la technologie spatiale existante à ses propres fins, notamment grâce à l'abondance d'ingénieurs hautement qualifiés bien moins payés que leurs confrères étrangers.