L'Égypte refuse de déployer des forces conjointes avec Israël à la frontière de Gaza

19:4318/12/2023, Pazartesi
MAJ: 18/12/2023, Pazartesi
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Le poste-frontière de Rafah, un point de passage sur la frontière internationale séparant l'Égypte et la bande de Gaza.
Crédit Photo : Agence Demirören /
Le poste-frontière de Rafah, un point de passage sur la frontière internationale séparant l'Égypte et la bande de Gaza.

L'Égypte a rejeté la proposition de déploiement d'une force conjointe égypto-israélienne sur l'axe de Philadelphie, près de la frontière avec la Bande de Gaza, rapportent les médias israéliens ce lundi.

"Un récent bombardement israélien visant l'axe de Philadelphie a provoqué le courroux du Caire, d'autant plus que la zone fait l'objet d'un accord bilatéral qui exige l'obtention d'une autorisation préalable avant de mener toute action militaire",
explique le radiodiffuseur public israélien KAN.

Les responsables égyptiens craignent que toute opération militaire israélienne dans la région ait un impact direct sur la situation dans la péninsule du Sinaï.

KAN a déclaré:


Le Caire a répété à plusieurs reprises qu'il n'y avait pas de tunnels dans cette zone.

La même question a été soulevée lors de discussions récentes entre le directeur du Shin Bet, Ronen Bar, et des responsables égyptiens, selon la chaîne.


Les autorités égyptiennes et israéliennes n'ont pas encore commenté cette information.


L'axe de Philadelphie est un étroit corridor à l'intérieur du territoire de la Bande de Gaza, qui s'étend sur 14 km le long de la frontière entre l'enclave et l'Égypte.


La radio de l'armée israélienne a rapporté dimanche que Tel-Aviv prévoyait de construire un mur souterrain anti-tunnel près de la frontière entre la Bande de Gaza et l'Égypte.

Israël estime que les tunnels souterrains ont joué un rôle clé dans les opérations du Hamas sur le champ de bataille.


En représailles à l'attaque menée le 7 octobre dernier par le mouvement de résistance palestinien, Hamas, Israël mène une offensive aérienne et terrestre contre la Bande de Gaza, tuant au moins 19 453 Palestiniens, pour la plupart des enfants et des femmes, selon les autorités sanitaires de l'enclave palestinienne assiégée.


Près de 1 200 personnes auraient été tuées dans l'attaque du Hamas, tandis que quelque 130 otages seraient toujours en captivité, affirment les autorités de Tel-Aviv.


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