La Coordinatrice spéciale de l'ONU pour le Liban qualifie la frappe aérienne israélienne contre Beyrouth d'une "nouvelle escalade alarmante"

09:5621/09/2024, Saturday
MAJ: 21/09/2024, Saturday
AA
Une épaisse fumée s'élève au-dessus de la banlieue sud de Beyrouth après une frappe israélienne, le 20 septembre 2024. La frappe sur le bastion du Hezbollah à Beyrouth, la capitale du Liban, aurait fait au moins huit morts et des dizaines de blessés. Une source proche du mouvement a déclaré qu'un haut responsable militaire était mort.
Une épaisse fumée s'élève au-dessus de la banlieue sud de Beyrouth après une frappe israélienne, le 20 septembre 2024. La frappe sur le bastion du Hezbollah à Beyrouth, la capitale du Liban, aurait fait au moins huit morts et des dizaines de blessés. Une source proche du mouvement a déclaré qu'un haut responsable militaire était mort.

La Coordinatrice spéciale de l'ONU pour le Liban, Jeanine Hennis-Plasschaert, a exprimé ses inquiétudes vendredi à la suite de la récente escalade dans la région provoquée par des frappes aériennes israéliennes à Beyrouth.

"La frappe aérienne de cet après-midi dans une zone densément peuplée des banlieues sud de Beyrouth représente une nouvelle escalade alarmante",
a-t-elle écrit sur son compte officiel X.


Cette déclaration de Hennis-Plasschaert fait suite à une attaque israélienne vendredi dans les banlieues sud de Beyrouth, ayant causé la mort d'au moins neuf personnes et 59 autres blessés.


"Nous assistons à un cycle de violence extrêmement dangereux avec des conséquences dévastatrices. Cela doit cesser immédiatement. La voie diplomatique reste encore possible",
a-t-elle conclu.

Mardi, des milliers d'appareils de communication sans fil avaient explosé à Beyrouth et dans divers autres régions du Liban, faisant 12 morts et 2 323 blessées.

Une seconde vague d'explosions de talkie-walkies, mercredi, avait tué 25 personnes et blessé 608 autres individus.

Alors que les autorités libanaises ont attribué la responsabilité à Israël, ce dernier n'a pas réagi à ces accusations.


Depuis le 8 octobre 2023, la frontière israélo-libanaise est le théâtre de tensions, de bombardements et d'échanges de tirs entre l'armée israélienne d'une part, et le Hezbollah et les factions palestiniennes de l'autre, qui ont fait des morts et des blessés des deux côtés.


Après la déclaration de guerre israélienne au mouvement de résistance islamique Hamas, le Hezbollah a déclaré à maintes reprises qu'il ne resterait pas neutre et soutiendrait la résistance palestinienne à travers des opérations lancées contre des positions israéliennes près de la frontière avec le Liban.


Les hostilités entre le Hezbollah et Tel Aviv ont entraîné le déplacement de près de 150 000 habitants des zones frontalières du sud du Liban et du nord d'Israël (environ 60 000 côté israélien et 95 000 côté libanais).


Israël occupe depuis plusieurs décennies des terres libanaises au Liban-Sud.
Un conflit meurtrier avait déjà opposé Tel Aviv au Hezbollah en 2006.

À lire également :




#Israel
#Liban
#ONU
#Jeanine Hennis-Plasschaert