France: 7 membres de l'ultradroite interpellés après une rixe à Lyon

15:3128/04/2023, Friday
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Crédit Photo: Sebastien SALOM-GOMIS / AFP
Crédit Photo: Sebastien SALOM-GOMIS / AFP

Sept "individus issus de la mouvance d'ultradroite" ont été interpellés par la police, suite à une rixe qui éclaté ce jeudi soir à Lyon, en marge d'un "rassemblement sauvage organisé place des Jacobins, à l'appel de l'ultragauche", selon la préfecture du Rhône.

Par voie d'une publication sur les réseaux sociaux, celle-ci a précisé que tous les autres protagonistes ont été dispersés, spécifiant qu'une trentaine de militants d'ultradroite sont allés à la rencontre d'une cinquantaine de personnes qui participaient à un rassemblement vers 20h00 (UTC+2) et que des coups ont été échangés.


La police est par ailleurs intervenue pour disperser le rassemblement, faisant usage de gaz lacrymogène.


Le rassemblement se tenait à la suite d’un appel sur les réseaux sociaux pour dénoncer l’annulation d’un concert organisé de longue date par le collectif QDS Lyon, en collaboration avec la Fondation de Notre-Dame de Fourvière.


Sur les réseaux sociaux, la préfecture a précisé qu'en
"raison du risque d'affrontements entre plusieurs groupes violents dans le 5ᵉ arrondissement de Lyon, un périmètre d'interdiction de manifestation et de rassemblement a été pris pour ce jeudi 27 avril au soir".

Publication de la Préfète de région Auvergne-Rhône-Alpes et du Rhône.

Environ 200 personnes se sont ensuite retrouvées devant l’hôtel de ville de Lyon, dans le calme vers 21 h 30 (UTC+2), selon la préfecture.


Dans une publication sur les réseaux sociaux, le collectif QDS a déploré l'annulation de l'événement musical, malgré les prises de contact officielles du maire de la ville et de ses adjoints avec la préfecture "pour faire valoir leur avis favorable au maintien de cet événement".


Rappelant qu'il est du rôle de
"l'État d'évaluer le risque de trouble à l'ordre public et de mobiliser les forces de police nécessaires à sa bonne tenue"
, le collectif a dénoncé
"le pouvoir de censure des extrêmes et l'absence totale de volonté de l'État de faire face à cette menace".

"L'État préfère donc s'aligner aux volontés des extrêmes plutôt que de soutenir un événement pacifique qui n'avait aucune autre revendication que celle d'offrir un moment festif aux Lyonnais"
, lit-on encore dans le communiqué du collectif.

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