L'ex-président Donald Trump, bien parti pour être le candidat républicain à la présidentielle américaine, a exprimé explicitement mardi son soutien aux attaques menées par Israël dans la bande de Gaza, au moment où la pression internationale s'accroît pour que les États-Unis freinent leur allié.
Vous devez mettre fin au problème.
Cette interview a été diffusée le jour du "Super Tuesday", au cours de laquelle quinze États américains tenaient des primaires républicaine et démocrate, et au moment où le président Joe Biden, seul candidat à avoir une chance de remporter la nomination démocrate pour l'élection de novembre, fait face à de nombreuses critiques pour son soutien à Israël.
Interrogé sur l'appel au cessez-le-feu lancé par la vice-présidente Kamala Harris, le candidat républicain à la Maison Blanche a éludé la question.
Cela n'aurait jamais eu lieu - cette attaque contre Israël - et, de même, la contre-attaque d'Israël, car c'est bien de cela qu'il s'agit, n'aurait jamais eu lieu si j'avais été président.
Alors que le nombre de Palestiniens tués à Gaza a dépassé les 30.631 - majoritairement des femmes et des enfants - le président démocrate est de plus en plus pressé à agir, à la fois au plan international et par sa base électorale démocrate.
Israël mène une offensive meurtrière contre la Bande de Gaza, à la suite de l'incursion transfrontalière menée, le 7 octobre 2023, par le mouvement de résistance palestinien Hamas. Les bombardements israéliens qui ont suivi ont fait au moins 30 631 morts et 72 043 blessés, entraînant des destructions massives et des pénuries de produits de première nécessité.
La guerre israélienne a poussé 85 % de la population de Gaza à se déplacer à l'intérieur du territoire, dans un contexte de pénurie aiguë de nourriture, d'eau potable et de médicaments, tandis que 60 % des infrastructures de l'enclave ont été endommagées ou détruites, selon les Nations unies.