Les prix du pétrole ont grimpé lundi après que Téhéran a confirmé la mort du président iranien Ebrahim Raisi, du ministre des Affaires étrangères Hossein Amir-Abdollahian et d'autres responsables dans un crash d'hélicoptère dans la province du nord-ouest du pays.
Le Brent, référence internationale, était négocié à 84,24 dollars le baril à 10h44 heure locale (07h44 GMT), soit une hausse de 0,31% par rapport au prix de clôture de 83,98 dollars le baril lors de la session de trading précédente.
L'hélicoptère transportant le président iranien, le ministre des Affaires étrangères du pays et leur entourage s'est écrasé dans la région de l'Azerbaïdjan oriental, dans le nord-ouest de l'Iran, dimanche après-midi.
Les craintes d'une perturbation de l'approvisionnement, favorisant une hausse des prix du pétrole, ont été alimentées par les inquiétudes quant aux répercussions politiques dans ce pays producteur de pétrole et leur impact potentiel sur les décisions à prendre lors de la réunion de l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP) et de ses alliés, connus sous le nom d'OPEP+, le 1er juin.
Par ailleurs, l'espoir que la Réserve fédérale américaine (Fed) commence à réduire les taux d'intérêt cette année continue d'influencer les prix du pétrole.
En outre, des données économiques solides en provenance de Chine, signalant une forte demande de pétrole, soutiennent les augmentations de prix. Le deuxième plus grand consommateur de pétrole au monde et le plus grand importateur a annoncé la semaine dernière son intention de commencer à émettre des obligations subventionnées d'une valeur de 1 000 milliards de yuans.